
"L'homme a tout entre ses doigts et il le laisse filer par pure lâcheté, c'est un fait établi. Il serait intéressant de savoir ce que craignent le plus les hommes. Faire quelque chose d'inédit, dire quelque chose de nouveau est ce qu'ils redoutent le plus."
Dostoïevski, Crime et Châtiment (1866)
Hiver 2017 à Montpellier. Un couple malveillant (un islamiste et sa compagne) qui se concerte pour monter une accusation ("menaces de mort") contre leur voisin, une policière naïve qui avale
leurs bobards et qui rameute toute une équipe (parmi ses collègues) pour monter un dossier en leur faveur, des magistrats tout aussi naïfs qui
valident le tout, un innocent qui fait 4 mois de prison (du 13 décembre 2017 au 17 avril 2018), son avocat gourmand qui le trahit,
et une mort au bout du chemin (le 18 avril 2019): voilà les ingrédients de base du fiasco judiciaire
qui est à l'origine de la création de ce site internet. Mais pourquoi étaler cette histoire sur la
place publique? Je n'ai pas de réponse parfaite, les causes des agissements humains sont souvent complexes
mais il y a certainement des éléments de réponse dans les explications suivantes.
Je n'en pouvais plus d'attendre que la Justice, ou l'administration judiciaire plutôt (soyons prudent comme
Dupond-Moretti: ne confondons pas une administration et une vertu), suive son cours et me tienne jusqu'à présent
bien à l'écart d'une procédure judiciaire que j'ai moi-même initiée (le 28 mai 2018) pour que la vérité éclate au grand jour.
Et puis il faut reconnaître que, jusqu'à présent, l'administration judiciaire et ses acteurs ont plutôt failli
et failli en beauté. Il serait dommage que le citoyen lambda ne soit pas mis au courant de ces dérives qui
le concernent et l'intéressent très certainement. Il serait certainement content d'apprendre ce que l'administration arrive
à réaliser avec
le peu de blé qu'il lui donne pour assurer la Justice dans son pays (pour en savoir plus sur la vraie situation, pas celle que
veulent vous fourguer les autorités avec des chiffres falsifiés, des articles de lemonde.fr sont disponibles en page d'accueil et en bas de page).
Aussi, tant qu'une affaire reste à l'abri des regards,
il y a la fâcheuse tendance des autorités concernées à vouloir tout retarder et cacher la poussière sous le tapis
autant que possible. C'est bien compréhensible: qui aimerait être mis en lumière après avoir magistralement échoué?
Certainement que des masochistes bien particuliers. Ou alors
des gens très courageux, qui ne sont ni lâches, ni planqués et qui assument leurs actes.
Enfin, autre motif de ce débarquement sur Internet, la volonté de tenter une nouvelle stratégie. Après tout, il n'y
a rien à perdre et tout à gagner. Comme le dit Dostoïevski plus haut, il faut savoir
affronter ses peurs et ses doutes, bref, sortir de sa zone de confort afin de trouver la bonne voie. Si les méthodes habituelles ont
toutes échoué, l'inhabituel, emprunté avec la prudence qui s'impose, constitue certainement une partie de la solution.
Et peut-être que cette initiative saura en inspirer d'autres. Qui sait? La créativité est un cercle vertueux imprévisible.
"Nombreux sont opiniâtres en ce qui touche la voie une fois prise, peu en ce qui touche le but" disait Nietzsche.
À méditer...
► Victime d'un fiasco judiciaire (ayant débuté le 11 décembre 2017 à Montpellier, par une enquête policière trafiquée et bâclée) et ayant injustement passé 4 mois de prison (du 13 décembre 2017 au 17 avril 2018) pour des faits imaginaires ("menaces de mort", accusation formulée par un couple: un islamiste, Adel Mendi, et sa compagne, Marion Mas), il réclame désormais publiquement justice (via ce site) –après avoir constaté que la discrétion ne mène à rien.
► Depuis le 28 mai 2018 (après sa libération), bien qu'ayant initié lui-même l'action judiciaire et apporté les preuves de son innocence, il est bien gentiment tenu à l'écart de la vérité (qu'il a contribué à faire émerger) par les autorités judiciaires.
La vérité, surtout lorsqu'elle est gênante, n'est pas trop pressée de voir le grand jour.
► Est-ce un hasard?
— 17 avril 2019: un courrier recommandé (envoyé par l'auteur à la juge) pour connaître l'identité de la policière malhonnête ayant falsifié le dossier d'enquête arrive au tribunal de Montpellier,
— 18 avril 2019: une capitaine de police se suicide au commissariat central de Montpellier.
► En septembre 2020 (soit après 2 années d'action judiciaire infructueuse), la décision est prise de lancer le site afin de rendre public le fiasco et son contexte (toujours d'actualité malgré les belles annonces politiques, qui ne sont que de la poudre aux yeux).
► Ne cherchant pas à se faire mousser, l'auteur souhaite garder un anonymat partiel.

► Il remercie au passage son ancien avocat de lui avoir appris ce qu'est la trahison. Comme quoi, une robe et un beau serment ne sont la garantie de rien.
► Amalgames et généralisations sur quiconque sont déconseillés, le vice (ou la vertu) peut apparaître partout.