
Le hasard. Il tient nos petites vies entre ses doigts plus qu'on ne veut bien le reconnaître. Quand bien même le choix parmi une palette de possibilités se présente, cette palette même est le fruit du hasard. Naître à telle époque à tel endroit avec tel potentiel et dans tel contexte, alors que l'on aurait pu naître handicapé au 19ème siècle dans un pays en guerre... ça rend humble.
Dans mon cas, le hasard a voulu que je sorte de prison le 17 avril 2018, que je décide le 15 avril 2019 d'envoyer un courrier à une juge qui arrivera le 17 avril 2019 pour protester de mon innocence. Quant à savoir si le 18 avril 2019, soit le lendemain, le suicide d'une policière est le fruit du hasard, c'est peu probable. Ah... si seulement un journaliste avait la gentillesse de demander au procureur où en est toute cette affaire. Il répondrait certainement "secret de l'instruction" ou "pas de commentaire" mais c'est toujours ça de gagné. Il ne faudrait pas rêver qu'il organise une conférence de presse pour s'épancher sur l'échec complet d'une justice dont il est le chef d'orchestre actuel.
"[...]il n’y a ni bonheur ni malheur en ce monde, il y a la comparaison d’un état à un autre, voilà tout." C'est un extrait tiré d'un livre d'Alexandre Dumas. Pour prendre de la distance.
N.B.: Tout en haut, une estampe extraite de L'Apocalypse d'Albrecht Dürer. Sauf événement notable entre-temps, le prochain billet sera publié le 22 mai.
► Victime d'un fiasco judiciaire (ayant débuté le 11 décembre 2017 à Montpellier, par une enquête policière trafiquée et bâclée) et ayant injustement passé 4 mois de prison (du 13 décembre 2017 au 17 avril 2018) pour des faits imaginaires ("menaces de mort", accusation formulée par un couple: un islamiste, Adel Mendi, et sa compagne, Marion Mas), il réclame désormais publiquement justice (via ce site) –après avoir constaté que la discrétion ne mène à rien.
► Depuis le 28 mai 2018 (après sa libération), bien qu'ayant initié lui-même l'action judiciaire et apporté les preuves de son innocence, il est bien gentiment tenu à l'écart de la vérité (qu'il a contribué à faire émerger) par les autorités judiciaires.
La vérité, surtout lorsqu'elle est gênante, n'est pas trop pressée de voir le grand jour.
► Est-ce un hasard?
— 17 avril 2019: un courrier recommandé (envoyé par l'auteur à la juge) pour connaître l'identité de la policière malhonnête ayant falsifié le dossier d'enquête arrive au tribunal de Montpellier,
— 18 avril 2019: une capitaine de police se suicide au commissariat central de Montpellier.
► En septembre 2020 (soit après 2 années d'action judiciaire infructueuse), la décision est prise de lancer le site afin de rendre public le fiasco et son contexte (toujours d'actualité malgré les belles annonces politiques, qui ne sont que de la poudre aux yeux).
► Ne cherchant pas à se faire mousser, l'auteur souhaite garder un anonymat partiel.

► Il remercie au passage son ancien avocat de lui avoir appris ce qu'est la trahison. Comme quoi, une robe et un beau serment ne sont la garantie de rien.
► Amalgames et généralisations sur quiconque sont déconseillés, le vice (ou la vertu) peut apparaître partout.