
J'ai vécu récemment une expérience assez originale, mais je pense qu'il faudrait laisser passer du temps avant de pouvoir en parler avec lucidité. C'est assez déstabilisant d'écrire comme ça des lignes qui seront lues par je ne sais qui. Si ça se trouve, il y a des gens que je n'imagine même pas une seconde qui lisent tout ça...
Il faut en tout cas que je gagne une fortune pour sortir du salariat, qui n'est rien d'autre que l'esclavage moderne. La première et la dernière des servitudes volontaires. Se lever tous les matins pour aller côtoyer des gens et jouer tout le cirque nécessaire pour que la journée ne soit pas trop un calvaire, c'est fatigant, physiquement et mentalement. Puis recommencer ça, encore et encore. Attendre la fin du mois comme un caniche pour voir des chiffres en plus sur son compte, c'est d'un ridicule déprimant. Je comprends mieux maintenant pourquoi mon ami avocat courait et même volait (rapace oblige) après le blé. Il avait tout compris : le blé rend libre. Il faut gagner un max de blé pour gagner sa liberté. Il faut que je trouve moi aussi un moyen de sortir du joug du salariat. J'ai un cerveau qui fonctionne plutôt bien mais il me manque quelque chose pour voler aussi bien que mon ami. Peut-être que je suis trop complexé par l'argent, résidu de mon éducation catholique ? Si ça se trouve, la solution est tout près de moi et je ne la vois même pas, étant trop habitué à chercher des réponses complexes à des questions simples. Les solutions les plus simples sont parfois les meilleures.
Il faut que j'aille dormir, j'aurai certainement la solution le matin, au réveil.
N.B.: Sauf événement notable ou réveil de la tortue judiciaire entre-temps, le prochain billet sera publié un 18 (mai, juin, juillet ou août...). Un gentil commentaire ou une méchante remarque à partager ? Ecrivez à auteur@fiascojudiciaire.fr (lecture et réponse non garanties)
► Victime d'un fiasco judiciaire (ayant débuté le 11 décembre 2017 à Montpellier, par une enquête policière trafiquée et bâclée) et ayant injustement passé 4 mois de prison (du 13 décembre 2017 au 17 avril 2018) pour des faits imaginaires ("menaces de mort", accusation formulée par un couple: un islamiste, Adel Mendi, et sa compagne, Marion Mas), il réclame désormais publiquement justice (via ce site) –après avoir constaté que la discrétion ne mène à rien.
► Depuis le 28 mai 2018 (après sa libération), bien qu'ayant initié lui-même l'action judiciaire et apporté les preuves de son innocence, il est bien gentiment tenu à l'écart de la vérité (qu'il a contribué à faire émerger) par les autorités judiciaires.
La vérité, surtout lorsqu'elle est gênante, n'est pas trop pressée de voir le grand jour.
► Est-ce un hasard?
— 17 avril 2019: un courrier recommandé (envoyé par l'auteur à la juge) pour connaître l'identité de la policière malhonnête ayant falsifié le dossier d'enquête arrive au tribunal de Montpellier,
— 18 avril 2019: une capitaine de police se suicide au commissariat central de Montpellier.
► En septembre 2020 (soit après 2 années d'action judiciaire infructueuse), la décision est prise de lancer le site afin de rendre public le fiasco et son contexte (toujours d'actualité malgré les belles annonces politiques, qui ne sont que de la poudre aux yeux).
► Ne cherchant pas à se faire mousser, l'auteur souhaite garder un anonymat partiel.

► Il remercie au passage son ancien avocat de lui avoir appris ce qu'est la trahison. Comme quoi, une robe et un beau serment ne sont la garantie de rien.
► Amalgames et généralisations sur quiconque sont déconseillés, le vice (ou la vertu) peut apparaître partout.