"La croissance intellectuelle et morale n'est pas moins indispensable que l'amélioration matérielle. Savoir est un viatique; penser est de première nécessité; la vérité est nourriture comme le froment."
V. Hugo, Les Misérables (1862)
J'ai reçu le 11 janvier l'avis de fin d'information qui signifie la fin de l'enquête judiciaire, normalement.
En voici la copie, dont j'ai caviardé les informations sensibles.
Pour éviter tout malentendu concernant le couple visé, Adel Mendi aurait une formation d'ingénieur (achevée en 2016) et Marion Mas une formation de diététicienne (achevée en 2018), selon leur profil "LinkedIn" respectif (non vérifié).
J'ai constaté qu'il y avait plusieurs Marion Mas sur Internet, d'où ces précisions.
Pour en revenir au document, le "X" désigne la policière visée à l'identité inconnue lors du dépôt de plainte; j'ai également laissé les numéros de parquet et de dossier afin que le document puisse être authentifié par la presse,
si ça l'intéresse.
On remarquera l'absurdité de la démarche que pose ce document: on me demande de faire des observations ou des demandes sur une procédure dont j'ignore tout le contenu! Car en effet, ma demande de première audition de partie civile (qui devait me permettre de tout connaître de l'enquête), reçue le 17 avril 2019, est toujours sans réponse à ce jour! C'est dire toute la considération qu'on m'accorde. Comme le mentionne le document, le procureur a lui accès au dossier de A à Z et il lui appartient désormais de requérir, au nom de la société. En espérant qu'il ne confondra pas l'intérêt général et sa carrière, parce qu'on a beau dire que la justice est indépendante, on oublie souvent que ce sont des êtres de chair qui mènent des carrières et qu'intérêt individuel et intérêt général ne vont pas forcément de pair, loin de là...
Pauvre Victor Hugo, il parle plus haut de "croissance intellectuelle et morale"... Il n'y a aujourd'hui que les fous qui font preuve de morale. Il faut voir comme tout ici bas tourne autour du profit matériel ou symbolique; Soljenitsyne (écrivain dissident du régime soviétique ayant vécu le goulag) décrivait dans son discours "Le déclin du courage" (1978) une société occidentale pourvue d'un "juridisme sans âme", à l'opposé d'une société communiste certes enfoncée dans un "abîme sans loi" mais dotée d'êtres généralement plus courageux, plus profonds et moins superficiels que ceux majoritairement habitués au confort occidental moderne, où l'omniprésence du droit est le palliatif de l'absence de morale. À défaut de boussole morale, on se contentera donc du mirage d'une société juste par la simple présence de lois, de juges et d'avocats. Même si l'on sait très bien que la loi n'est pas la même pour tous, selon qu'on ait les moyens ou pas d'en éviter les foudres et d'en tirer les avantages.
Beaucoup de magistrats et d'avocats me pressent au sujet de la tombe du fiasco inconnu, idée esquissée à la fin de ce billet. Il faudrait que je pense à écrire à M. Dupond-Moretti. Cet homme a la justice chevillée au corps et ne place jamais ses intérêts personnels avant ceux du plus grand nombre: il suffit de voir l'humilité de ses possessions matérielles! Il ne possède qu'une chaumière en Dordogne et roule à vélo jusqu'à ses audiences. Le genre de personne dépourvue de toute ambition carriériste et dont la secrétaire n'appelait jamais les journalistes pour se faire de la pub: je l'ai vu dans "Complément d'enquête" sur France 2. Du coup, il sera certainement très chaud pour plaider l'installation d'une tombe du fiasco inconnu à Montpellier dans les plus brefs délais, c'est garanti.
► Victime d'un fiasco judiciaire (ayant débuté le 11 décembre 2017 à Montpellier, par une enquête policière trafiquée et bâclée) et ayant injustement passé 4 mois de prison (du 13 décembre 2017 au 17 avril 2018) pour des faits imaginaires ("menaces de mort", accusation formulée par un couple: un islamiste, Adel Mendi, et sa compagne, Marion Mas), il réclame désormais publiquement justice (via ce site) –après avoir constaté que la discrétion ne mène à rien.
► Depuis le 28 mai 2018 (après sa libération), bien qu'ayant initié lui-même l'action judiciaire et apporté les preuves de son innocence, il est bien gentiment tenu à l'écart de la vérité (qu'il a contribué à faire émerger) par les autorités judiciaires.
La vérité, surtout lorsqu'elle est gênante, n'est pas trop pressée de voir le grand jour.
► Est-ce un hasard?
— 17 avril 2019: un courrier recommandé (envoyé par l'auteur à la juge) pour connaître l'identité de la policière malhonnête ayant falsifié le dossier d'enquête arrive au tribunal de Montpellier,
— 18 avril 2019: une capitaine de police se suicide au commissariat central de Montpellier.
► En septembre 2020 (soit après 2 années d'action judiciaire infructueuse), la décision est prise de lancer le site afin de rendre public le fiasco et son contexte (toujours d'actualité malgré les belles annonces politiques, qui ne sont que de la poudre aux yeux).
► Ne cherchant pas à se faire mousser, l'auteur souhaite garder un anonymat partiel. sera donc suffisant pour tout le monde.
► Il remercie au passage son ancien avocat de lui avoir appris ce qu'est la trahison. Comme quoi, une robe et un beau serment ne sont la garantie de rien.
► Amalgames et généralisations sur quiconque sont déconseillés, le vice (ou la vertu) peut apparaître partout.