La photographie du dessus, je l'ai prise dans une forêt bien connue à Sète, en début d'année. Un lieu assez calme. Bien, cette précision faite, passons maintenant du coq à l'âne. J'ai des raisons de penser que ce site et ce journal sont consultés par des personnes plus ou moins influentes. Et j'ai lu un article très intéressant sur la responsabilité des magistrats sur le cours actuel de la justice, j'ai donc pensé qu'il serait judicieux de le partager, en voici le lien. Écrit par un ou plusieurs magistrats, hommes ou femmes (dans l'anonymat, on est sûr de rien), raison de plus pour s'y intéresser : il faut beaucoup de courage pour affronter ses défauts. Et puis, il faut avouer que les journalistes pour la plupart (pour ne pas dire tous et toutes) ont la fâcheuse tendance à ne pas poser cette question qui fâche aux magistrats : "Et votre responsabilité dans l'état de la justice? Votre carriérisme n'y est pour rien du tout?" C'est bien beau de dresser de beaux portraits touchants à la Mathieu Delahousse ("Dans les yeux des juges" pour ne pas le citer, porté aux cieux par beaucoup de ses pairs apparemment) mais en faisant cela, on évite soigneusement de reconnaître la vérité : même dans la merde, ces magistrats peuvent toujours choisir d'approuver ou pas le système qui leur est imposé. Pour être complet dans son documentaire, Mathieu Delahousse aurait dû aussi montrer des juges en comparution immédiate mais bon, il faut reconnaître que montrer ces moments-là, ça aurait complètement gâché l'effet "Sous leurs robes de magistrats bat un joli coeur tendre". Essayons tout de même de bien commencer l'année, avec de la légèreté artistique. Il y a une exposition qui se tient en ce moment dans un musée célèbre de Montpellier, et à mon humble avis, le choix des dates de début et de fin n'est pas un hasard...
N.B.: Sauf événement notable ou réveil de la tortue judiciaire entre-temps, le prochain billet sera publié un 19 (février, mars, ou 17 avril...). Un gentil commentaire ou une méchante remarque à partager ? Ecrivez à auteur@fiascojudiciaire.fr (lecture et réponse non garanties)
► Victime d'un fiasco judiciaire (ayant débuté le 11 décembre 2017 à Montpellier, par une enquête policière trafiquée et bâclée) et ayant injustement passé 4 mois de prison (du 13 décembre 2017 au 17 avril 2018) pour des faits imaginaires ("menaces de mort", accusation formulée par un couple: un islamiste, Adel Mendi, et sa compagne, Marion Mas), il réclame désormais publiquement justice (via ce site) –après avoir constaté que la discrétion ne mène à rien.
► Depuis le 28 mai 2018 (après sa libération), bien qu'ayant initié lui-même l'action judiciaire et apporté les preuves de son innocence, il est bien gentiment tenu à l'écart de la vérité (qu'il a contribué à faire émerger) par les autorités judiciaires.
La vérité, surtout lorsqu'elle est gênante, n'est pas trop pressée de voir le grand jour.
► Est-ce un hasard?
— 17 avril 2019: un courrier recommandé (envoyé par l'auteur à la juge) pour connaître l'identité de la policière malhonnête ayant falsifié le dossier d'enquête arrive au tribunal de Montpellier,
— 18 avril 2019: une capitaine de police se suicide au commissariat central de Montpellier.
► En septembre 2020 (soit après 2 années d'action judiciaire infructueuse), la décision est prise de lancer le site afin de rendre public le fiasco et son contexte (toujours d'actualité malgré les belles annonces politiques, qui ne sont que de la poudre aux yeux).
► Ne cherchant pas à se faire mousser, l'auteur souhaite garder un anonymat partiel. sera donc suffisant pour tout le monde.
► Il remercie au passage son ancien avocat de lui avoir appris ce qu'est la trahison. Comme quoi, une robe et un beau serment ne sont la garantie de rien.
► Amalgames et généralisations sur quiconque sont déconseillés, le vice (ou la vertu) peut apparaître partout.